Laure Forêt nous surprend par le vide, en quelques lignes. Doucement, son dessin prend forme et s’anime.
Notre œil découvre avec pudeur des corps élastiques qui se cherchent, se pincent, se traversent… Une ritournelle énigmatique qui laisse percevoir la force du propos : le manque crée la tension, la douleur est nécessaire pour se rassurer de sa propre consistance.
L’artiste nous emmène dans sa poésie du « moi-peau » où la limite bascule entre le dedans et le dehors.